Les Conversations
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux avec Alain Juillet - Les services secrets au grand jour
Quel homme, et quel parcours ! Fils d’un grand commis de l’Etat qui fut notamment préfet de Région, consul général, directeur adjoint du cabinet de Pierre Mendès-France, aux confins du Quercy et de la Corrèze, le jeune Alain est aussi le neveu de Pierre Juillet, éminence grise et toujours énigmatique de Georges Pompidou, grand ami de Marie-France Garaud - précisions que cette première conversation fut enregistrée quelques jours avant la disparition de Marie-France Garaud, dont le nom est plusieurs fois évoqué ici. Bachelier à 14 ans et déjà intrépide, Alain Juillet se lance très tôt dans l’armée dans la vie professionnelle chez Pernod-Ricard, où Charles Pasqua le recrute, et s’engage parallèlement dans une carrière militaire qui ne tarde pas à glisser discrètement au renseignement, sa véritable passion. Pendant plus d’un demi siècle, il va poursuivre une double carrière « d’espion », et de cadre puis de chef d’entreprise : excellentes couvertures pour voyager, comprendre le monde, fournir du « renseignement », notamment économique.. Le Président Jacques Chirac le nomme en 2002 directeur du Renseignement à la DGSE, puis lui confie peu après la mission capitale de créer un service de "renseignement économique », qu’il va mettre en place et qui va devenir sa passion. Il découvre année après année de multiples « pots aux roses », et ce qu’il nomme "les guerres non déclarées", guerres hybrides, à la fois économique et militaires, que nous mènent des alliés devenu concurrents et souvent adversaires...
[Hommage] Le Floch Prigent déballe tout ! - Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux - TVL
Dans cet entretien de 3h, Loïk Le Floch-Prigent n’épargnait rien ni personne : l’aveuglement des élites, la fuite des cerveaux, la déliquescence des services publics, les impasses de l’Éducation nationale, les errances d’un Droit qui bafoue le bien commun, les juges sous influence qui finissentt par tuer la démocratie, l’invasion de territoires, l’abandon de l’unité culturelle, par-dessus toute la surveillance permanente de services étrangers, notamment celle de la CIA dont il faisait l’objet.
Admettant qu’il était finalement devenu profondément conservateur, il n’en estimait pas moins que tout est rattrapable : c’était au pied du mur que tout redevient possible.
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