Les Conversations

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux - Régis Le Sommier : Je n’aime pas la guerre mais les guerriers

Publiée le 22/12/2024

Tout pourrait faire croire que la profession de journaliste, si nécessaire à l’information du citoyen et donc à la démocratie, est lentement absorbée par des exercices de plateau, des élucubrations de plumitifs bavards ou le simple service des mots d’ordre otaniens, bruxellois, wokistes ou autres. C’est oublier qu’il existe des journalistes qui respectent l’impératif premier de leur mission : reporter des faits, faire connaitre des réalités, chercher, sous les apparences ou les propagandes, des vérités qui souvent changent tout. Régis Le Sommier est l’un de ceux-là, rares sans doute mais dont l’audience, à l’écart des médias serviles, s’affirmera d’autant plus, aujourd’hui et plus tard. Après avoir été directeur adjoint de la rédaction de l’hebdomadaire Paris Match, dont il fut pendant huit ans correspondant permanent aux Etats-Unis, explorant, avec une curiosité qu’on dirait insatiable les arcanes souvent cachés de l’Empire, il crée son propre média, Omerta, qui, comme sa grande sœur TVL dont il est un partenaire habituel, s’acharne à rétablir les faits. Il le fait "sur le terrain", dans l’ensemble du Proche-Orient, qu’il semble connaitre mieux que ceux qui en font profession, ou plus récemment la Russie et spécialement l’Ukraine. Interlocuteur du président Assad, auquel il consacra un ouvrage remarqué, il obtient de nombreux entretiens "au sommet", avec les présidents Bush et Obama aussi bien que, rare exploit, avec le directeur de la CIA, et bien d’autres. Qui est cet homme ? Comme si souvent, les clefs majeures sont données dès l’enfance : ce fils de Bretons, marqué notamment par un père qui, officier sous-marinier, voua sa vie à l’arme nucléaire française, montre dès ses premiers engagements politiques un attachement viscéral aux valeurs nationales, à la France comme idéal d’indépendance d’esprit, comme passion de voir, de savoir et de dire - un idéal qui le conduit à fouiller des sujets quelquefois inattendus, qui nous conduira à ajouter une seconde conversation à cette première, déjà fort dense. Un homme en pleine force de l’âge qu’il importe de connaître et de suivre - car il y a fort à parier que nous entendrons souvent parler de lui.

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°70 - Jean Sévillia : Vers la fin de la terreur idéologique ? (2ème partie)

Publiée le 02/11/2025

Suite et fin de notre Conversation avec Jean Sévillia, qui fut l’un des premiers dénonciateurs de l’énorme terrorisme intellectuel qui s'abattit sur notre pays à la fin du siècle dernier. Prenant patiemment en défaut ses récurrents mensonges sur l’histoire, il en décèle enfin les déroutes : la terreur idéologique des années 1970-2020 commencerait-elle enfin à refluer ? Si, un quart de siècle après ses ouvrages fameux ("Le Terrorisme intellectuel", "Historiquement correct" puis "Historiquement incorrect"), il repère encore ses "habits neufs", il note cependant qu’il est enfin possible de dégager, avec notamment son vieil ami et complice Matthieu Bock-Coté (voir la Conversation que nous eûmes avec ce dernier l’an dernier pour TVL), les voies d’une pensée conservatrice plus salutaire que jamais. Même si elles ne sont pas toujours bonnes à dire, les vérités, que ce soit celles de l’Histoire, celles de la Nature ou celles de la Foi, finissent toujours, tôt ou tard, par se frayer un chemin…