Les Conversations
Les Conversations : La jeunesse de François Asselineau (partie 1/4)
Il est des personnages dont il est difficile d’imaginer l’enfance. François Asselineau se raconte ici sur un ton détendu et amusé auquel ne nous avait guère accoutumé un homme politique qui, rappelant la France à ses "fondamentaux", use habituellement d'un registre plus grave : il évoque ses origines familiales, dispersées entre plusieurs régions françaises, ses grands-parents et ses parents, amateurs de voyages pédagogiques et toujours exigeants sur les résultats scolaires de leurs enfants, tenus d’être partout "premiers de la classe". Il relate ensuite ses études, à HEC puis à l’ENA, insistant sur un long séjour au Japon, d’où, parce qu’il la voit de loin, il découvre la France, son unité et son génie, la qualifiant même "d’œuvre d’art", au service de laquelle et se promet de vouer sa vie - c’est le début d’une longue série d’aventures qui feront la trame d’un second entretien.
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux - François Martin : Le grand rôle de la France dans le monde multipolaire
Après 80 conversations environ, c’est la première fois que je tutoie mon invité. A cela une bonne raison : plus encore qu’un ami, François Martin est un indispensable complice, grâce auquel j’ai lancé Le Nouveau Conservateur, que nous développons depuis 2020, notamment grâce à ses chroniques de politique étrangère - remarquables et remarquées : depuis lors, il a publié deux livres majeurs "Ukraine, un Basculement du Monde" et "Le Temps des Fractures" (ed. JC Godefroy). Il a saisi au vol les conséquences des guerres d’Ukraine et de Gaza, qui font basculer peu à peu un Occident de plus en plus divisé, y compris contre lui-même, à la périphérie d’un monde qui s’émancipe de ses tutelles et se développe à vive allure, dessinant devant nous un monde entièrement neuf, multipolaire, dangereux en lui-même mais dans lequel la primauté du commerce international (dont il est un praticien et un spécialiste dans le domaine agro-alimentaire), et le primat de la guerre culturelle (et spirituelle) à l’échelle mondiale peut redonner à la France un rôle de premier plan - si du moins ses futures élites savent le penser et la comprendre. C’est dire la gravité de cette conversation : si nous divergeons sur plusieurs points (sur Trump, nous ne sommes certes pas d’accord !), nous esquissons ici un renouvellement complet de ce que, en nous inspirant de l’épopée gaulliste, pourrait être dans ce nouveau monde une grande politique de la France.
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