Politique Eco

Politique & Eco n° 342 avec Bernard Monot et Jean-Richard Sulzer - Bilan économique de Macron : 5 ans pour rien !

Publiée le 02/05/2022
Dépense publique, "quoiqu’il en coûte", dette... Emmanuel Macron n’a cessé de se renier. La charge de la dette de l'État augmente de 39,5 milliards en 2021. Dépenses de personnel de l'État : plus de 10 milliards d'euros de dérive depuis 2017. Remboursement des prêts garantis par l'État et des dettes sociales et fiscales : remboursement par les entreprises improbables ? Les finances publiques de la France passent au rouge vif en 2021. Vers une loi de finances rectificative 2022 ? "Startup nation", l’oxymore imbécile après la désindustrialisation, il ne reste que des start-ups vouées à la disparition. Les chiffres du commerce extérieur français en témoignent : 84,7 milliards d’euros de déficit. Un record absolu. L’industrie représente aujourd’hui moins de 10% du PIB. Réindustrialiser paraît une tâche qui ne saurait occuper un seul quinquennat. En France, ce qui est en croissance, ce sont les dépenses publiques et la hausse de l’immobilier… C’est à dire les composantes d’une économie sur le déclin. L’inflation qui commence sa spirale est minimisée : elle fonctionnera comme un impôt supplémentaire dans une France abreuvée de taxes. Quant aux annonces programmatiques du président réélu et à la profession de foi du candidat Macron, elles sont d’une totale indigence et même pas à la hauteur d’un candidat au Conseil départemental. Ainsi, Macron aura-t-il prolongé les tares françaises si ce n’est aggravé celles-ci ? Pour finir, il n’a fait qu’aggraver les tares de l’ancien monde en nous proposant un nouveau monde répulsif qui nous prive en plus de ce qu’il y avait de bon dans cet ancien monde-là. Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Richard Sulzer, agrégé des facultés de sciences économiques, ancien élève d’HEC, et doyen honoraire de Paris dauphine, et Bernard Monot, spécialiste des marchés financiers, ancien député européen, actuellement membre d’une grande institution financière publique et auteur de "L’Eurovision pour les peuples - Le patriotisme ou la Banqueroute" (Muller Editions).

Politique & Eco avec Bernard Monot - L'or de la Banque de France : un bouclier contre la banqueroute ?

Publiée le 16/06/2025

L’agenda mondialiste occidental accélère ! Deux périls mortels menacent la France : la guerre militaire en Europe et la servitude du peuple par le chaos. Alors que les provocations et sanctions anti-russes se multiplient depuis Bruxelles, le risque de banqueroute financière plane sur le pays et la zone euro. Face à l'aggravation du déficit anticipé par le FMI en avril dernier, le premier ministre François Bayrou est bien à la peine pour trouver les milliards d'euros d'économies pour 2026...

- Comment le premier ministre va-t-il arbitrer entre hausse des impôts et baisse des dépenses publique ?

- Est-on vraiment au bord d'un krach obligataire ?

Bernard Monot, économiste politique, vice-président du Cercle national des économistes (CNE), et ancien député au Parlement européen, redoute le pire : un krach obligataire qui provoquerait un effondrement monétaire systémique. Face à cette situation, le CNE appelle le Parlement à organiser un audit des 2 436 tonnes d'or français dont 90% sont entreposés à la Banque de France (plus 10% à la FED) et à lancer un programme d'achat d'or pour récupérer les 590 tonnes vendues par Nicolas Sarkozy.

- Quelle est la valeur de la réserve nationale d'or ? 

- Pourquoi l'or peut-il servir d'assurance et d'extincteur à dette ?

- A quoi servirait un audit des stocks d'or français ?

A moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, Bernard Monot révèlera aussi les deux personnalités, l'une de gauche, l'autre de droite, susceptibles de sauver la France.

 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Du pouvoir à l’or : Castaner et les portes dorées du privé".  

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici