Politique Eco

Politique & Eco n°408 avec Jean-Pierre Chevallier - Banques : rien ne va plus !

Publiée le 16/10/2023

Les banques françaises sont-elles menacées et pourquoi se montrent-elles si réticentes aux retraits de leurs clients ? L’étude des comptes de la BNP et de la Société Générale montre qu'elles prêtent les dépôts de leurs clients bien au-delà de leurs fonds propres. En cas de crise, cela peut provoquer un retrait brutal et la faillite comme pour SVB. En plus de ce risque, les comptes font apparaître, dans le hors bilan, des masses de produits dérivés qui représentent des montants 20 à 30 fois le PIB dans des opérations financières opaques et risquées. Néanmoins ce comportement contraire à la prudence bancaire n’a pas conduit à l’apocalypse bancaire, les banques présentent une forte résilience. Quelles en sont les raisons : fausseté des comptes, désinformation, aide des pouvoirs publics ? Autre problème : les obligations souscrites à des taux très bas ne valent plus rien, les épargnants s’en défont. Allons-nous vers un krach obligataire ?
Avec la guerre Israël/Hamas, l’incertitude vient de monter fortement, ce qui n’est jamais une bonne nouvelle pour les marchés. En réalité, les marchés obligataires de nos démocraties se sont écroulés dans les trois dernières années, perdant 40% de leur pouvoir d’achat depuis décembre 2020.
Pour conclure, retour sur la transaction Nestlé/Pfizer conduite par Emmanuel Macron. On se demande où est passé le montant (30 millions de $ ?) de la transaction. 
Jean-Pierre Chevallier, business économiste et analyste financier indépendant.

Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - Terrorisme bancaire, TVL, Trump, Israël

Publiée le 15/09/2025

L'administration américaine a révélé que l'équipe de Joe Biden avait expressément demandé aux banques de "débancariser" Donald Trump pour l'empêcher de se présenter aux élections.

En France, TVL et Marc Touati ont vu leur compte bancaire bloqué. En Israël, la mairie de Jérusalem a bloqué les comptes de l'église orthodoxe grecque et de son patriarche Theophilos III.

Et pendant ce temps, Larry Fink a été nommé co-président du Forum économique de Davos (avec le milliardaire suisse André Hoffman) en remplacement du PDG intérimaire de Nestlé Peter Brabeck (proche de Macron) embarqué dans le méga scandale des eaux polluées Perrier ! 

 

- La défaite de l'Europe face à Trump

Donald Trump a roulé l’Europe dans la farine avec son chantage sur les taxes. Dans une interview sur Fox-News, le Secrétaire au Trésor américain a enfin dit haut et fort : "les alliés des Etats-Unis ne sont ni plus ni moins que ses esclaves économiques, et qu’il fallait les voler en plein jour".

 

- La logique des bas salaires

En soutenant uniquement les bas salaires, la France charge depuis 30 ans la barque des managers. Un choix qu'elle paye aujourd'hui au prix fort. 

Le taux que la France est obligée de payer sur ses obligations a grimpé et met le pays inévitablement en banqueroute, comme le démontre Jean-Pierre Chevallier par son discours alarmiste : Bayrou a fait perdre 20 milliards € aux trois principales banques françaises.

 

- La France est à l'arrête à cause de la pauvreté 

Les Français boudent les restaurants et les hôtels sont vides en pleine période de vacances et Amélie de Montchalin veut massacrer les retraites. 

Et pour conclure, l’inflation n’est pas derrière nous. La vraie inflation mesurée par l’augmentation du timbre-poste.

 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Le marché a trouvé son tondeur : Lecornu".  

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.

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