Politique Eco

Politique & Eco n°299 avec Jean-Philippe Delsol - Covid : un vaccin contre l'Etat profond ?

Publiée le 10/05/2021
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent maitre Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales). L’Etat dans la crise sanitaire a encore progressé dans ses prélèvements qui atteignent 66% de la richesse nationale, mais il s’est révélé tout aussi impuissant à gérer la crise : la bureaucratie médicale à l’image de la bureaucratie administrative française, les hauts fonctionnaires médicaux entre cafouillage et autoritarisme. A l’hôpital, plus de 35% du personnel n’occupe pas une fonction médicale contre 24% en Allemagne. Des cliniques privées n’ont pas été sollicitées alors même que les lits de l’hôpital saturaient. Selon Jean-Philippe Delsol, nous ne sommes pas loin de la logique soviétique du Gosplan. Déficit publics, dette, PGE, l’Etat distribue à la louche. Gagnant en extension, il est perdant en efficacité mais s’abrite derrière une fausse bienveillance et la peur créée par les médias rendent les Français addicts à sa protection (La Boétie : La servitude volontaire). Les responsables : une oligarchie aveugle mais prospère, la question de l’ENA et de l’école de la magistrature est posée. Dans cette analyse, Macron est un faux réformateur avec par exemple la réforme de l’indemnisation du chômage : d’assurance elle est devenue un impôt. L’obligation pour les entreprises de payer les cotisations de mutuelles complémentaires est, finalement, payée par les salariés qui se félicitent un peu vite de cette "conquête sociale". A dire vrai, conquête socialiste. Nouvelles dépenses en vue : l’obligation écologique, un écologisme de la terreur (toujours la peur comme pour le covid), un écologisme punitif. Une politique régressive, pourquoi ne sommes-nous pas libres de choisir nos repas dans nos cantines pour nos enfants ? Jean-Philippe Delsol finit par une note optimiste, il n’est de richesses que d’hommes (Jean Bodin) et il faut faire confiance aux formidables capacité d’invention et d’adaptation de la nature humaine.

Politique & Eco avec Bernard Monot - L'or de la Banque de France : un bouclier contre la banqueroute ?

Publiée le 16/06/2025

L’agenda mondialiste occidental accélère ! Deux périls mortels menacent la France : la guerre militaire en Europe et la servitude du peuple par le chaos. Alors que les provocations et sanctions anti-russes se multiplient depuis Bruxelles, le risque de banqueroute financière plane sur le pays et la zone euro. Face à l'aggravation du déficit anticipé par le FMI en avril dernier, le premier ministre François Bayrou est bien à la peine pour trouver les milliards d'euros d'économies pour 2026...

- Comment le premier ministre va-t-il arbitrer entre hausse des impôts et baisse des dépenses publique ?

- Est-on vraiment au bord d'un krach obligataire ?

Bernard Monot, économiste politique, vice-président du Cercle national des économistes (CNE), et ancien député au Parlement européen, redoute le pire : un krach obligataire qui provoquerait un effondrement monétaire systémique. Face à cette situation, le CNE appelle le Parlement à organiser un audit des 2 436 tonnes d'or français dont 90% sont entreposés à la Banque de France (plus 10% à la FED) et à lancer un programme d'achat d'or pour récupérer les 590 tonnes vendues par Nicolas Sarkozy.

- Quelle est la valeur de la réserve nationale d'or ? 

- Pourquoi l'or peut-il servir d'assurance et d'extincteur à dette ?

- A quoi servirait un audit des stocks d'or français ?

A moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, Bernard Monot révèlera aussi les deux personnalités, l'une de gauche, l'autre de droite, susceptibles de sauver la France.

 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Du pouvoir à l’or : Castaner et les portes dorées du privé".  

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici