Politique Eco
Politique & Eco n°315 - Conseil constitutionnel, budget : le gangstérisme d’Etat
Chaque membre du Conseil constitutionnel touche indûment 100 000 € / an
Avec la connivence durant plus de 20 ans de gouvernements successifs de gauche et de droite, le Conseil constitutionnel attribue, et il le sait, à tous ses membres, une indemnité de fonction qui fait plus que doubler leur rémunération. Cette pratique est née d’une simple lettre ministérielle (Florence Parly) du 16 mars 2001 non publiée et qui viole ouvertement, avec le principe de la séparation des pouvoirs, l’exigence d’un texte organique que pose formellement la Constitution. Inadmissible. Tout cela au nez et à la barbe du Parlement et de toutes les institutions de contrôle de la République. Le Conseil d’Etat et la Cour des comptes s’étant déclarés incompétents. La question est grave et embarrassante car elle constitue, pour chacun des magistrats bénéficiaires, un enrichissement personnel significatif.Budget : le père Noel est une ordure !
Le président de la République utilise son mandat pour en gagner un second. C’est humain, mais là trop, c’est trop. Emmanuel Macron est en campagne. Il s’y donne beaucoup, toujours en déplacement pour sillonner la France et y distribuer sans attendre aux uns l’argent qu’il prendra demain dans la poche des autres. Cette augmentation infinie des dépenses est la marque du mandat de M. Macron. Elle est démesurée.Et pendant ce temps-là, le chômage...
Le gouvernement se targue d’une embellie du chômage qui serait proche désormais de 8%. Selon l’Insee, la France comptait environ 2,4 millions de chômeurs à la fin du 2ème trimestre 2021. La réalité est très différente. Le gouvernement prend les chiffres de l’Insee parce que ça l’arrange pour donner un taux global de chômage. Mais les chômeurs dans le cadre de Pôle Emploi étaient fin juillet 2021, 5 631 900. Un chômage représentant 19,26% de la population et non 8%.Politique & Eco avec Bernard Monot - L'or de la Banque de France : un bouclier contre la banqueroute ?
L’agenda mondialiste occidental accélère ! Deux périls mortels menacent la France : la guerre militaire en Europe et la servitude du peuple par le chaos. Alors que les provocations et sanctions anti-russes se multiplient depuis Bruxelles, le risque de banqueroute financière plane sur le pays et la zone euro. Face à l'aggravation du déficit anticipé par le FMI en avril dernier, le premier ministre François Bayrou est bien à la peine pour trouver les milliards d'euros d'économies pour 2026...
- Comment le premier ministre va-t-il arbitrer entre hausse des impôts et baisse des dépenses publique ?
- Est-on vraiment au bord d'un krach obligataire ?
Bernard Monot, économiste politique, vice-président du Cercle national des économistes (CNE), et ancien député au Parlement européen, redoute le pire : un krach obligataire qui provoquerait un effondrement monétaire systémique. Face à cette situation, le CNE appelle le Parlement à organiser un audit des 2 436 tonnes d'or français dont 90% sont entreposés à la Banque de France (plus 10% à la FED) et à lancer un programme d'achat d'or pour récupérer les 590 tonnes vendues par Nicolas Sarkozy.
- Quelle est la valeur de la réserve nationale d'or ?
- Pourquoi l'or peut-il servir d'assurance et d'extincteur à dette ?
- A quoi servirait un audit des stocks d'or français ?
A moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, Bernard Monot révèlera aussi les deux personnalités, l'une de gauche, l'autre de droite, susceptibles de sauver la France.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Du pouvoir à l’or : Castaner et les portes dorées du privé".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici
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