Politique Eco

Politique & Eco n°331 avec Eloïse Benhammou - Explosion de la dette sociale : à qui profite le crime ?

Publiée le 14/02/2022

Sécurité sociale : après le covid, l’heure des comptes a sonné

Avec la forte augmentation du nombre de dépistage du covid, 1 milliard pour le seul mois de décembre 2021, le gouvernement a revu la dépense à la hausse de 6 milliards d'euros. La CADES, Caisse d’amortissement de la dette sociale, va devoir retourner sur les marchés par l’intermédiaire des banques, ce qui implique des commissions payées par les cotisations sociales. Il s’agit de financer les dettes passées et à venir contrairement à la loi qui stipulait qu’elle ne devait financer que les dettes passées. La dette sociale venant s’ajouter à la dette de l’Etat qui représente déjà 116% du PIB. Après les déclarations de Martin Hirsch sur les non vaccinés qui ne devraient pas être remboursés, faut-il aller vers la logique assurancielle (on paye en fonction du risque) ou conserver la logique solidaire actuelle ? Quelles sont les forces qui ont intérêt au changement ?

La fin du Libor, une information méconnue

Le Libor (London Interbank Offered Rate) a cessé d’être utilisé au 31 décembre, mettant en jeu la stabilité du système financier mondial. Une sorte de grande réinitialisation au moment où le niveau d’endettement global a explosé à cause des choix de gestion de la crise sanitaire. Cette information est passée inaperçue alors que 300 trillions d’encours sont susceptibles d’être impactés par les changements de taux. De la dette de la Sécurité sociale, aux hypothèques, aux dettes des collectivités ou des entreprises, l’impact sera forcément systémique. 10 milliards de dollars, c’est l'amende très salée que la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) vient d’infliger à de nombreuses banques internationales. Elles ont manipulé pendant des années les taux Libor, afin de générer des profits colossaux.

Politique & Eco avec Bernard Monot - L'or de la Banque de France : un bouclier contre la banqueroute ?

Publiée le 16/06/2025

L’agenda mondialiste occidental accélère ! Deux périls mortels menacent la France : la guerre militaire en Europe et la servitude du peuple par le chaos. Alors que les provocations et sanctions anti-russes se multiplient depuis Bruxelles, le risque de banqueroute financière plane sur le pays et la zone euro. Face à l'aggravation du déficit anticipé par le FMI en avril dernier, le premier ministre François Bayrou est bien à la peine pour trouver les milliards d'euros d'économies pour 2026...

- Comment le premier ministre va-t-il arbitrer entre hausse des impôts et baisse des dépenses publique ?

- Est-on vraiment au bord d'un krach obligataire ?

Bernard Monot, économiste politique, vice-président du Cercle national des économistes (CNE), et ancien député au Parlement européen, redoute le pire : un krach obligataire qui provoquerait un effondrement monétaire systémique. Face à cette situation, le CNE appelle le Parlement à organiser un audit des 2 436 tonnes d'or français dont 90% sont entreposés à la Banque de France (plus 10% à la FED) et à lancer un programme d'achat d'or pour récupérer les 590 tonnes vendues par Nicolas Sarkozy.

- Quelle est la valeur de la réserve nationale d'or ? 

- Pourquoi l'or peut-il servir d'assurance et d'extincteur à dette ?

- A quoi servirait un audit des stocks d'or français ?

A moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, Bernard Monot révèlera aussi les deux personnalités, l'une de gauche, l'autre de droite, susceptibles de sauver la France.

 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Du pouvoir à l’or : Castaner et les portes dorées du privé".  

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici