Politique Eco
Politique & Eco n°331 avec Eloïse Benhammou - Explosion de la dette sociale : à qui profite le crime ?
Sécurité sociale : après le covid, l’heure des comptes a sonné
Avec la forte augmentation du nombre de dépistage du covid, 1 milliard pour le seul mois de décembre 2021, le gouvernement a revu la dépense à la hausse de 6 milliards d'euros. La CADES, Caisse d’amortissement de la dette sociale, va devoir retourner sur les marchés par l’intermédiaire des banques, ce qui implique des commissions payées par les cotisations sociales. Il s’agit de financer les dettes passées et à venir contrairement à la loi qui stipulait qu’elle ne devait financer que les dettes passées. La dette sociale venant s’ajouter à la dette de l’Etat qui représente déjà 116% du PIB. Après les déclarations de Martin Hirsch sur les non vaccinés qui ne devraient pas être remboursés, faut-il aller vers la logique assurancielle (on paye en fonction du risque) ou conserver la logique solidaire actuelle ? Quelles sont les forces qui ont intérêt au changement ?La fin du Libor, une information méconnue
Le Libor (London Interbank Offered Rate) a cessé d’être utilisé au 31 décembre, mettant en jeu la stabilité du système financier mondial. Une sorte de grande réinitialisation au moment où le niveau d’endettement global a explosé à cause des choix de gestion de la crise sanitaire. Cette information est passée inaperçue alors que 300 trillions d’encours sont susceptibles d’être impactés par les changements de taux. De la dette de la Sécurité sociale, aux hypothèques, aux dettes des collectivités ou des entreprises, l’impact sera forcément systémique. 10 milliards de dollars, c’est l'amende très salée que la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) vient d’infliger à de nombreuses banques internationales. Elles ont manipulé pendant des années les taux Libor, afin de générer des profits colossaux.Politique & Eco avec Jacques Cheminade - La guerre de libération contre l'oligarchie
La France vit sous un régime d'occupation !" Une occupation contrôlée par une oligarchie financière en guerre contre les peuples. C'est ainsi que Jacques Cheminade, président du parti Solidarité & Progrès et ancien candidat aux élections présidentielles de 1995, 2012 et 2017, voit les choses. L'homme qui avait annoncé la crise des "subprimes" 12 ans avant son déclenchement est l'invité de "Politique & Eco". Optimiste fervent, il redoute néanmoins un nouveau krach financier avant 2027 à cause d'un flux monétaire hors de contrôle. C'est pour cette raison qu'il propose un nouveau système monétaire international pour faire face aux marchés qu'il qualifie de "cancer spéculatif". Il répond dans cette émission à toutes les questions de l'actualité :
- Quel bilan économique après 7 ans de macronisme ?
- Quelle Europe pour demain ?
- Quelle rôle la France devrait jouer face à la nouvelle majorité mondiale incarnée par les BRICS ?
- Dans quelles conditions un pont terrestre entre l'Europe et l'Eurasie est-il encore réalisable ?
Jacques Cheminade revient aussi sur la "vraie crise", celle d'un monde où l'on réarme partout mais où l'on ne fait plus d'enfants...
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