Zooms

Zoom - Michel Bac - Des cités jusqu’au Bataclan : flic sur le terrain

Publiée le 25/06/2025

Michel BAC, policier de terrain, "baqueux" que l’on envoie au charbon dès que "l’ordre républicain" est menacé, livre dans "Itinéraire d’un flic de terrain – Des cités jusqu’au Bataclan" un témoignage brut, sans filtre, sur les années passées dans les zones les plus sensibles de France.

Du quotidien dans les cités aux interventions lors d’émeutes, de la traque de délinquants aux scènes d’horreur du Bataclan, l’auteur raconte ce que vivent les policiers sur le terrain, loin des discours officiels. Il décrit la montée inexorable de la violence, la perte d’autorité de l’État, l’impuissance des forces de l’ordre face à certaines réalités, et le désarroi d’une institution en crise. Son regard est celui d’un homme affecté à la plus prestigieuse des BAC, la 75N, fidèle à sa mission, mais lucide sur les limites du système.

Dans un style direct, Michel BAC relate des opérations de maintien de l’ordre, des interventions sous tension, et les dérives qu’il a observées de l’intérieur. Il revient avec gravité sur les attentats de 2015, et en particulier sur l’assaut du Bataclan, où il a été un des tous premiers à entrer dans la salle du Bataclan et ses scènes de guerre. Ce livre est à la fois un cri d’alerte, un hommage aux collègues tombés, et une invitation à regarder la réalité en face. Il interroge : que peut encore la police quand la République recule et que la caste médiatique prend le parti du voyou ?

Un témoignage précieux pour comprendre ce qu’endure la base, loin des abstractions technocratiques. "Itinéraire d’un flic de terrain" donne finalement la parole à ceux qu’on n’écoute plus, mais qui tiennent encore debout. Un livre dur, poignant, humain.

Zoom - Patricia Chagnon - Frères musulmans : infiltration au sommet

Publiée le 24/06/2025

Le 9 décembre 2022, en pleine Coupe du monde de football au Qatar, un scandale de corruption éclabousse le Parlement européen : le Qatargate. La désormais ex-vice-présidente Éva Kaïlí, député socialiste grecque, est incarcérée après que la police belge ait retrouvé à son domicile à Bruxelles des sacs remplis d’argent liquide, argent qu’elle aurait perçu en échange de la défense des intérêts du Qatar. 

Vingt-deux ans avant ce scandale, à l’automne 2000, le Qatar accueillait l’ensemble des Etats musulmans dans un sommet au cours duquel ils adoptaient, sous l’égide de l’ISESCO – l’équivalent de l’UNESCO pour le monde islamique – un protocole envisageant expressément la substitution de l’Islam (rigoriste) à notre civilisation en Occident. Dit autrement : à construire des sociétés régies par les codes de la charia, la loi islamique, en Europe. Tout le plan d’action y était expliqué : développement du communautarisme, de la culture et de l’éducation islamiques, financement de mosquées, mais aussi… identification de sympathisants dans les pays occidentaux. Tout était prévu. Mais l’Occident n’avait rien vu. Ou plutôt, une partie de ses dirigeants, tantôt compromis par les intérêts financiers (à droite) ou par l’idéologie du prétendu "droit à la différence" (à gauche). Pendant ce temps, les Frères musulmans sont parvenus à faire avancer leur agenda en Occident. Patricia Chagnon, ancien député au Parlement européen, publie "Qatargate : Le résultat de plus de vingt ans d'ingérence, de complaisance idéologique et financière". 

 

Tout était prévu. Mais l’Occident n’avait rien vu.