Passé Présent
Le nouveau Passé-Présent : Désinformation et guerre psychologique
Guillaume Fiquet reçoit l'historienne Marie-Catherine Villatoux, pour son ouvrage "Guerres secrètes - Renseignement et opérations spéciales de la Grande Guerre à l'Afghanistan". Les guerres secrètes sont depuis toujours une réalité incontournable des luttes armées et constituent l’une des formes les plus subtiles et les plus abouties de l’art militaire. À l’ombre des regards, loin des médias et des observateurs, se déroule de manière permanente une guerre sourde, invisible et pourtant bien réelle. Les hommes qui la mènent servent au sein d’unités hautement spécialisées, rompues aux techniques dites "non conventionnelles" de la guerre, que les forces armées classiques ne peuvent généralement assurer pour des raisons qui tiennent tant à un manque d’instruction ou de disponibilité, qu’au caractère parfois discret, voire même clandestin, attaché à ces missions si particulières. Cet ouvrage est avant tout une invitation à la découverte de ces procédés non orthodoxes et du secret qui les entoure. Il couvre une période allant de la Grande Guerre aux conflits les plus récents – en passant par la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide, les guerres d’Indochine, de Corée, d’Algérie et du Vietnam - à travers une série de récits et de cas emblématiques illustrant toute la gamme des actions spécifiques attachées aux guerres secrètes : renseignement, contre-espionnage, guerre psychologique, désinformation, opérations spéciales et clandestines…
[Rediffusion] Le Nouveau Passé-Présent avec Bruno Dary - L'Opération Bonite, le 2e REP saute sur Kolwezi
C’est un succès devenu un cas d'école. Le 19 mai 1978, les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes étaient largués sur la ville de Kolwezi, au sud-est du Zaïre (dans l’ex-Congo belge et devenu depuis la République démocratique du Congo). Cette opération fut décidée en urgence par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing et fit suite à une demande d'aide du président zaïrois Mobutu. Elle avait pour objectif de sécuriser la ville – aux mains des rebelles katangais du FLNC (Front de libération nationale du Congo d’obédience marxiste), et de libérer les Européens piégés sur place. Le général Bruno Dary, alors jeune lieutenant, chef de section, a participé à cette opération à haut risque. Il témoigne aujourd'hui sur TVL.
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