Les Conversations

Les Conversations avec François Asselineau : Années de formation : après l’ENA, le monde reste à découvrir (partie 2/4)

Publiée le 22/07/2023

C’est à bon droit que François Asselineau fait ici remarquer que, lors de la présidentielle de 2017, il était sans doute, avec François Fillon, le seul candidat doté d’une très large expérience à la fois administrative, internationale et politique : ancien élève d’HEC puis de l’ENA (vice-major de sa promotion), inspecteur des finances. Il relate ici ce que nous pourrions appeler ses années de formation. Après plusieurs missions d’inspection qui le conduisent aussi bien au contrôle d’une banque qu’à celui de services publics, aussi bien dans le Var qu'en Nouvelle-Calédonie, et même la coopération avec le Cambodge dévasté par le communisme, il participe à plusieurs cabinets ministériels (Gérard Longuet, Hervé de Charrette), dirige le cabinet d’un autre membre du gouvernement (Françoise de Panafieu), privilégiant toujours les missions à l’étranger qui lui permettent de rencontrer plusieurs grandes figures de la planète, de l’Empereur du Japon à Carlos Menem, en passant par Nelson Mandela, Norodom Sihanouk, Jens Stoltenberg et bien d’autres dont Jean-Paul II. Rencontres qui lui inspirent d’étonnants développements où son érudition fait merveille - autre originalité dans une classe politique qu’il apprend à connaître...

[Hommage] Le Floch Prigent déballe tout ! - Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux - TVL

Publiée le 16/07/2025

Dans cet entretien de 3h, Loïk Le Floch-Prigent n’épargnait rien ni personne : l’aveuglement des élites, la fuite des cerveaux, la déliquescence des services publics, les impasses de l’Éducation nationale, les errances d’un Droit qui bafoue le bien commun, les juges sous influence qui finissentt par tuer la démocratie, l’invasion de territoires, l’abandon de l’unité culturelle, par-dessus toute la surveillance permanente de services étrangers, notamment celle de la CIA dont il faisait l’objet.
Admettant qu’il était finalement devenu profondément conservateur, il n’en estimait pas moins que tout est rattrapable : c’était au pied du mur que tout redevient possible.