Passé Présent
Passé-Présent n°262 : La résistance acharnée des Finlandais face à l'Armée rouge
La guerre russo-finlandaise (hiver 1939-1940)
Cet épisode de la seconde guerre mondiale nous est retracé par Philippe Conrad. Il y a tout juste 80 ans, un incident provoqué par les Soviétiques sert de prétexte à la rupture des relations diplomatiques avec le voisin finlandais. Une guerre de 104 jours s'engage alors entre la petite Finlande (150 000 hommes, peu d'artillerie, pas de blindés) et l'ogre russe. Malgré une suprématie écrasante de son armée, les divisions soviétiques perdront 200 000 hommes, 1 600 chars, 500 avions et subiront des revers en raison du froid, de l'impraticabilité des routes et du terrain difficile où l'engagement des chars devenait inutile dans un univers forestier. A l'issue du conflit, et tout en concédant des bases à la Russie, la Finlande du Maréchal Mannerheim préservera son indépendance et évitera l'annexion.Un Rétais méconnu : Nicolas Baudin (1757-1803)
Anne Sicard poursuit ses évocations de personnalités singulières et nous présente aujourd'hui un marin, explorateur et naturaliste français : Nicolas Baudin. Ce navigateur qui avait, dès sa jeunesse, réussi à développer une manière de transport maritime assurant la survie des plantes, sera à l'origine d'un des plus grands voyages scientifiques de l'Histoire, car il renverra en France des collections vivantes depuis l'Australie - où son nom demeure - tout en cartographiant, pour la première fois, cet immense territoire océanien.[Rediffusion] Le Nouveau Passé-Présent avec Bruno Dary - L'Opération Bonite, le 2e REP saute sur Kolwezi
C’est un succès devenu un cas d'école. Le 19 mai 1978, les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes étaient largués sur la ville de Kolwezi, au sud-est du Zaïre (dans l’ex-Congo belge et devenu depuis la République démocratique du Congo). Cette opération fut décidée en urgence par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing et fit suite à une demande d'aide du président zaïrois Mobutu. Elle avait pour objectif de sécuriser la ville – aux mains des rebelles katangais du FLNC (Front de libération nationale du Congo d’obédience marxiste), et de libérer les Européens piégés sur place. Le général Bruno Dary, alors jeune lieutenant, chef de section, a participé à cette opération à haut risque. Il témoigne aujourd'hui sur TVL.
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