Bistro Libertés

Rougeyron et Chalençon pulvérisent tout à Bistro Libertés

Publiée le 01/10/2025

Pierre-Yves Rougeyron et Pierre-Jean Chalençon sont les deux invités d’Eric Morillot pour cet épisode de "Bistro Libertés" exceptionnel. Ils se disent gaullistes tous les deux mais pourtant beaucoup de choses les séparent. La mesure de l’un, propre à un analyste politique contraste avec la truculence de l’autre, véritable "bête de scène". Ce qui les rassemblent ? L’amour de notre pays.

Pierre-Yves Rougeyron est un "hyperactif" sur le terrain des idées : il a créé le Cercle Aristote, la revue Perspectives Libres, mais aussi la maison d’édition éponyme. Ce politologue et essayiste très écouté nous parlera de la condamnation à 5 ans de prison de Nicolas Sarkozy qui a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Certains y voient une haine des juges qui tranche avec le laxisme habituel de la justice. 

Pierre-Jean Chalençon est un célèbre collectionneur d’objets napoléonien qui découvrira les méandres du service publique en participant à l'émission "Affaire Conclue" sur France 2. Une chaîne qui mettra fin à sa collaboration après qu’il ait assisté à l'anniversaire de Jean-Marie Le Pen. Il est donc la personne idoine pour témoigner des dérives de France Télévisions dont la gestion est contestée par la Cour des comptes et dont l’impartialité est souillée par l’affaire Cohen-Legrand.

Frédéric Taddeï : un soir comme jamais à Bistro Libertés !

Publiée le 10/12/2025

Frédéric Taddeï est l’invité spécial d’Éric Morillot pour cet épisode. C’est une des grandes figures audiovisuelles françaises du XXIème siècle. 

On compte sur les doigts d’une main les grandes émissions culturelles et intellectuelles du "mainstream" de ces 25 dernières années et à chaque fois son nom y est associé. Jugez-en vous-même : après "Nulle part ailleurs", il remplace Thierry Ardisson à "Paris dernière". Il enregistre une moyenne de 5 millions de téléspectateurs avec "D’Art d’art", une belle performance pour une émission qui raconte les secrets d’une œuvre d’art. Il fustige la médiocrité des programmes audiovisuels et ne se contente pas de mots : il est à la tête de "Ce soir ou jamais", la dernière émission d’idées du service publique. Delphine Ernotte se sépare de lui puisqu'il y a "trop de mâle blanc de plus de 50 ans à la télévision". Une télévision qui abandonne sa mission d’éveil culturel pour se tourner vers la téléréalité et autres émissions à décérébrer.

 Il se tourne alors vers RT France où il anime "Interdit d’interdire". Il en prend congé en 2022 dès le début de la guerre en Ukraine.

C’est également un homme de radio et c’est même par là qu’il a commencé. Tout d’abord à Radio Nova, mais aussi France Culture et enfin Europe 1. La presse n’est pas en reste et l’on trouve son nom au magazine Actuel, à L’idiot international de Jean Edern Hallier, au Figaro Magazine, à GQ, à la direction de la rédaction de Lui, et enfin, depuis 2025, il est à la tête de Marianne.

Celui qui représente ce que la télévision à fait de mieux et qui n’existe plus est confronté à Béatrice Rosen, Jacline Mouraud, Jonathan Sturel et Greg Tabibian sur le thème : La télé est-elle définitivement morte ?

Emmanuel Macron veut désormais labelliser, trier les “bons” et les “mauvais” médias. Au même moment, la télévision s’embourbe dans les audiences et les polémiques. Commission d’enquête, dérives idéologiques, chaînes en chute libre : l’audiovisuel public prend l’eau de toute part. Pendant ce temps, une autre réalité s’impose : les médias alternatifs explosent, plus suivis que jamais.