Passé Présent

Passé-Présent n°301 : L'histoire du canal de Suez

Publiée le 06/04/2021
L'actualité récente sert de support à Philippe Conrad pour nous conter - de l'Egypte ancienne jusqu'à la période contemporaine - l'histoire de cette bande de terre entre Méditerranée et Mer Rouge, trait d'union entre Orient et Occident. Très tôt, l'intérêt d'établir une voie d'eau dans l'isthme de Suez se fit jour. Intérêt commandé par la géopolitique et l'économie puisque l'aboutissement du projet devait permettre de raccourcir considérablement l'acheminement des marchandises d'un continent à l'autre. Ce n'est qu'au milieu du XIXème siècle, sous l'impulsion du diplomate français Ferdinand de Lesseps (1805-1894), que ce dessein d'unir sur 174 km les deux mers se concrétisera, et ce malgré l'hostilité britannique. Le massacre des Pieds-noirs Dans une ambiance de kermesse, drapeaux tricolores au vent, hommes, femmes, enfants défilent dans les rues d'Alger le 26 mars 1962. 14h 50 : Cette foule pacifique tombe sur un barrage, le cortège se scinde, en face des soldats français aux ordres tirent, utilisant même des balles explosives, ils fusillent à bout portant. Douze minutes d'enfer pour briser la résistance des pieds-noirs fidèles aux promesses d'une Algérie française. De fait, le but politique fut atteint le 5 juillet suivant après de nouveaux massacres perpétrés sur la population à Oran. Le chef de l'Etat restera muet sur le sort des quatre-vingts victimes et des centaines de blessés de la rue d'Isly et n'autorisera la diffusion des images de la tuerie qu'en 1963. Anne Sicard nous conte avec émotion ce qui demeurera une tache dans l'histoire nationale.

[Rediffusion] Le Nouveau Passé-Présent avec Bruno Dary - L'Opération Bonite, le 2e REP saute sur Kolwezi

Publiée le 23/07/2025

C’est un succès devenu un cas d'école. Le 19 mai 1978, les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes étaient largués sur la ville de Kolwezi, au sud-est du Zaïre (dans l’ex-Congo belge et devenu depuis la République démocratique du Congo). Cette opération fut décidée en urgence par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing et fit suite à une demande d'aide du président zaïrois Mobutu. Elle avait pour objectif de sécuriser la ville – aux mains des rebelles katangais du FLNC (Front de libération nationale du Congo d’obédience marxiste), et de libérer les Européens piégés sur place. Le général Bruno Dary, alors jeune lieutenant, chef de section, a participé à cette opération à haut risque. Il témoigne aujourd'hui sur TVL.

 

La Revue d'Histoire européenne